Le Blog des Loustics du Pic
Ismael D des Loustics du Pic et des Lou Orleans présente Calle 13
"Quedamos con los famosos artistas que cantan en “castellano”...
La fanfare vient elle aussi de la rue
-Calle 13-
René Pérez et Eduardo Cabra
Aujourd’hui c’est le tour de ce groupe aux jeans larges, bagarreurs et portoricains.
Simple, efficace,
Dans
un esprit novateur, je n’ai aucune documentation numériques ou papier
sur ces artistes.
C’est simplement à partir de leurs fameux titres que
je vais tenter de vous en tracer le portrait.
J’ai
décidé de partir avec comme base document deux chansons très
différentes mais qui restent toutes deux très touchantes à leur façon.
En allant les écouter, sans forcément comprendre les textes, vous y trouverez deux artistes mais aussi de profonds poètes.
Avec
leurs enchaînements sûrs et très rythmiques, on trouve deux
demi-frères militants qui s’expriment par un courant artistique
d’actualité bien trouvé : le rap.
D’une façon très Urban, ce groupe s’inspire de l’actualité des pays qui les entourent.
Inspirés
de ces pays comme le Brésil, (faisant parti du BRICS). On retrouve dans
leurs textes les lourds problèmes sociaux-économiques des pays
latino-américains en développement...
Comme la mort ; la pauvreté et la religion sont des sujets qui reviennent fréquemment dans leurs chansons.
Cependant,
le duo se démarque des autres groupes de rap par l’originalité de leurs
instrumentations. Principalement cumbia, salsa, et ska, elles restent
très mélodiques et apportent un plus : une couleur particulière et
riche.
Ce duo compte une tête d’affiche au flow chaloupant et un instrumentiste talentueux.
Viennent mes deux chansons incontournables de la mort qui tue :
•
«
Latinoamérica » un titre excitant à traduire, avec une collaboration
monstrueuse qui compte trois des plus grandes chanteuses
latino-américaines
(Totó la Monposina, Susana Baca et Maria Rita).
•
«
Atrévete-Te-Te » un titre entraînant et dansant est une cumbia accompagnée d’un texte bien écrit.
Pour conclure, je vous met ci dessous des bouts de phrases qui m’ont touchées.
(Bien sûr, il faut imaginer dessus une mélodie correctement composée et une meneuse voix virile)
Extraits du son Latinoamérica (un son performance pour ce parfait résumé de l’Amérique Latine en 5minutes) :
“Soy el sol que nace y el día que muere”
“Tu no puedes comprar los colores, tu no puedes comprar mi alegria"
“Respirando azul clarito”
“No puedes comprar la lluvia”
“Vamos dibujando el camino”
“Para que se recuerde mi apellido”
“Que viva la America” “No puedes comprar mi vida”
Extraits du son Atrévete-Te-Te :
“Señorita intelectual”
“Matar como Kill Bill”
moins de phrases touchantes...
De calle."
Alain, présente l'atelier Lou Orleans
Les Lou Orleans, nouveau atelier de l'association les Loustics du Pic, rend hommage à la musique de la Nouvelle Orléans, et notamment à la musique du grand trompettistes Leroy Jones
Bravo aux jeunes et un grand merci à Leroy Jones pour ce magnifique arrangement.
Les Lou Orleans sont tous issus de la fanfare des Loustics du Pic.
Les loustics du Pic jouent également 2 autres des morceaux de Leroy Jones.
Alice, des loustics du Pic, présente Benny Goodman
Benny Goodman (Benjamin David Goodman) est un clarinettiste, compositeur, et chef d'orchestre de Big band de jazz américain, surnommé « The King of Swing ».
Il est né le 30 mai 1909 à Chicago, Benny Goodman est le neuvième enfant d'une famille de juif russe immigré.
A l'age de 10ans il commence la clarinette à la Kehelah Jacob Synagogue
et à seulement 14ans il devient professionnel. Cela va lui permettre,
dès l’année suivante, d’aider sa famille à la mort de son père.
En 1925, il intègre l’orchestre de Ben Pollack et part en Californie.
En 1929, il s’installe à New York, où il démarre une carrière de soliste
et de chef d’orchestre. Il se produit avec plusieurs formations et
commence à enregistrer.
En 1934, il crée son big band, et signe un contrat d’un an avec la
National Broadcasting Corporation (NBC) pour jouer en direct lors de
l’émission Let’s Dance.
Benny Goodman est un des premiers blancs à
embaucher des musiciens noirs en période de ségrégation raciale.
A la
fin de son contrat avec la NBC, en 1935, il part en tournée à la tête de
son big band. Mais le succès n’arrive qu’à Los Angeles au Palomar
Ballroom où il joue pendant deux mois. Cet évènement marque le début de
l’ère du swing.
En 1947, il dissout son big band et, à partir de là, joue en petites
formations et en solo. Il s’attaque aussi au répertoire classique en
concert et en studio.
En 1962, Benny Goodman est le premier musicien Américain à se produire en URSS.
Benny Goodman meurt le 13 juin 1986.
Comme extrait à écouter, je vous conseille:
Sing, Sing, Sing
Let's Dance
Clarinet a la king
Ismael D. des loustics du pic présente Ojos de Brujo
Un nouveau style pour le
blog puisque le groupe « ojos de brujo », groupe que j’ai décidé
aujourd’hui de présenter rapidement, ne se présente pas dans un genre
musical en particulier.
Ce qui est sûr, c’est qu’il ne s’approche pas plus de la musique New Orleans qu’il s’éloigne de la musique classique.
C’est un groupe espagnol, originaire de Barcelone, formé autour d’artistes de l’époque.
Ojos de brujo, en français : « Yeux de sorcier », s’est formé en 1996.
J’ai
décidé de présenter ces artistes à travers ce groupe car j’ai été ému,
frappé, par leur second album, sorti en 2002 : « Barí ».
Comment caractériser cet album ?
Je dirais dynamique, souple et puis mouvant.
Mouvant.
Oui. Mouvant par ses multiples chansons qui, comme la houle, nous
réconforte par leurs changements mélodiques et techniques.
Mon
avis rapide fait penser à une publicité mais je vous assure que je n’ai
aucun lien avec les artistes qui composent ce groupe de sorciers... ça
n’est donc pas une promotion
-Les musiciens-
• Marina "la Canillas" Abad - chant
• Dani Carbonell - chant percus mineures
• Ramón Giménez - guitare flamenca
• Xavi Turull - cajon, congas (percussions)
• DJ Panko - scratch
• Sergio Ramos - batterie
• Maxwell Wright - percussions, chant
• Paco Lomeña - seconde guitare flamenca
• Javi Martin - basse
• Carlitos Sarduy) - trompette, clavier
Le truc Insane avec ce groupe c’est leur accroche au flamenco classique : con las palmas, la guitara, etcétéra.
Et
paradoxalement : leur recherche, disons le, de la musique plus
commerciale. En collant entre autre aux "musiques qui plaisent". Je
pense au reggae, au hip-hop ou encore au rock.
Avec
des recherches sur les artistes plus au cas par cas, je pense pouvoir
dire que ce sont tous de pures musiciens, spécialistes de leurs
instruments.
Marina, par exemple, la chanteuse et vedette du
groupe a une totale maîtrise de sa voix. Ce qui lui permet de tenir une
place de chanteuse pour des parties mélodiques sans exclure, par
moments, des interventions charismatiques avec des bouts de textes
parlés.
Voilà ; pour finir, je vous mets, à la suite : mes morceaux préférés avec leurs mood propres.
⁃
«
Ventilaor R-80 » -> en mangeant des pâtes ou sur une chaise longue au soleil
⁃
«
Quien engaña no gana » -> la capuche sur la tête, les mains dans les
poches, et la casquette sur la tête en allant à une compétition
⁃
«
Memorias perdidas » -> en regardant les gouttes de pluies tomber sur la fenêtre de la voiture sur l’autoroute.
Titouan, des loustics du pic et des ateliers Nola, Melao et Lou Orleans présente Leroy Jones.
"Leroy Jones est un trompettiste est né en 1958 à la Nouvelle Orléans, en Louisiane (New Orleans, Lousiana).
Il est un trompettiste majeur de la Nouvelle Orléans.
Il fut initié à la musique par Danny Barker et commença la trompette à 10 ans.
À 12 ans il devint le chef du Fairview Baptist Church Marching Band composé uniquement d’enfants et créé par Danny Barker.
Après la dissolution du groupe, Leroy Jones créa le Hurricane Brass band composé de membres de son ancien groupe avant de former son propre groupe, le Leroy Jones Quintet.
Il rejoint le Big Band de Harry Connick Jr avant de sortir son premier album, « Mo' Cream From The Crop »
Enfant il apprit beaucoup en écoutant du Jazz, notamment Louis Armstrong mais aussi Hugh Masekela, Shorty Rogers et Freddie Hubbard.
Il a composé et interprété plusieurs morceaux que jouent les loustics, comme whoopin’ blues."
Titouan
"Nous avons eu la chance de pouvoir échanger régulièrement avec Leroy Jones depuis mars 2020.
Nous avons été très touché par sa gentillesse.
Nous aimons tellement sa musique que nous avons crée un nouvel atelier "Les Lou Orleans" qui réunit 10 jeunes loustics du Pic.
Les Lou Orleans travaillent depuis quelques mois petit dizaine des arrangements de Leroy Jones, notamment ceux joués dans son album "New Orleans Brass Band Music - Memories of the Fairview & Hurricane Band".
Nous avons repris également plusieurs de ses morceaux dans les loustics du pic et l'atelier Nola dont sa superbe version de Bourbon Street Parade.
La musique et l'amitié de Leroy Jones sont pour tous les musiciens de l'association une inspiration et une grande source de joie".
Alain