Le Blog des Loustics du Pic

Romain des Loustics du Pic et de l'atelier Lou Orléans présente le Liberty Brass Band


Le liberty brass band ou the original libery jazz band est un brass band de jazz de la Nouvelle Orleans aujourd'hui composé entre autre du clarinettiste Michael White (membre le plus connu du groupe), de Dimitri Smith, du trompettiste Gregg Stafford, du tromboniste Maynard Chatters, de Wendell Brunious et de Dwayne Burns.

Les musiciens du Liberty Brass Band viennent pour la plupart d'ancienne famille de la New Orléans (ou le virus du jazz se transmet des le plus jeune age).


Leurs morceaux les plus connus sont liberty funeral march, paul barbarin's second line et panama.


Ce groupe a eté créé en 1981 et a souvent été cité comme étant le meilleur, le plus authentique et le plus passionnant des groupes de jazz traditionnel.


Liberty Brass Band a effectué des tournées et des concerts dans le monde entier, comme au célèbre Carnegie Hall.
Malgrè son succès, ce groupe continue a jouer (et cela depuis plus de 20 ans) a la remise de diplômes de l’université de Tulane ou encore dans des petites salle de la Nouvelle Orléans.

En écoutant leurs morceaux, j'ai remarqué qu'ils jouent eux aussi shake it and break it (nous le jouons avec l'atelier Lou Orléans) mais assez différemment.
J'aime bien leur morceau give it up que j'ai deja poste dans l'article sur Dr Michael White, mais aussi ces morceaux et cette version de summertime.

Publié par alain le lun. 12 avril 2021

Maué, des Loustics du Pic, présente Paquito de Rivera 



Paquito de Rivera est un clarinettiste saxophoniste Cubain né en 1948 a La Havane.
Enfant prodige et expert du saxophone alto, il est aujourd'hui un des grands noms du Latin jazz.
A 5 ans Rivera a commencé les cours de saxophone par son père .
En 1960 il fréquente le conservatoire de musique de la Havane ou il apprend  le saxophone et la clarinette et rencontre Chucho Valdés. 
En 1965 il était un soliste présenté avec l'Orchestre Symphonique National Cubain.
En 1973 il fonde avec Valdés le groupe Irakere qui a fusionné le jazz, le rock, la musique classique et la musique cubaine.

Tout au long de sa carrière aux États-Unis les albums de Rivera ont reçu des critiques et ont atteint le sommet du jazz.

L’expertise de Rivera transcende les genres musicaux car il est le seul artiste a avoir remporté des Grammy Awards ( récompense crées en 1958 afin d'honorer les meilleurs artistes ) dans les catégories Jazz Classique et Latin.
 
J'aime bien sa musique Manteca et Mozart's Adagio

Publié par alain le sam. 03 avril 2021

Romain des Loustics du Pic et de l'atelier Lou Orleans présentent Dr Michael White

Dr Michael White est un clarinettiste de jazz, chef d'orchestre, compositeur, musicologue, historien du jazz basé à la Nouvelle-Orléans et né en 1954. Il est considéré comme l'un des principaux clarinettistes de jazz traditionnelle de la Nouvelle-Orléans. Il s'est produit dans de nombreux pays étrangers, a joué sur plus de 50 enregistrements et a reçu d'innombrables prix.

Malgré une enfance passée dans le quartier de Carrollton à la Nouvelle-Orléans et une famille de musiciens de jazz, Michael White n'a pas commencé à jouer du jazz. Une tante qui jouait de la clarinette l'a inspiré à prendre l'instrument à l'école primaire, où il a principalement étudié la musique symphonique et a défilé avec le célèbre St. Augustine Marching 100. A la fin de son adolescence, il a entendu pour la première fois un live du jazz de la Nouvelle-Orléans joué au Jazz Fest, et il s'est inspiré de la musique de la ville.

Il a joué son premier concert professionnel avec le Brass Band d'Ernest «Doc» Paulin en 1975 lors d'un défilé d'église. Sa carrière de jazz a grandi, car il a joué principalement dans des parades de clubs sociaux et des groupes comme celui de Paulin, ou encore le le Fairview Baptist Church Marching Band fondé par Danny Barker.

À la fin des années 1970, White découvrit un enregistrement de George Lewis qui lui servira d'inspiration principale pour poursuivre une vie de clarinettiste de jazz à la Nouvelle-Orléans. Il dédiera plus tard un album en l'honneur du musicien de la Nouvelle-Orléans : A Song for George Lewis (Basin Street Records)titre sorti en 2000. En plus de Lewis, Dr White cite un certain nombre d'autres influences de clarinette, notamment: Sidney Bechet, Johnny Dodds, Barney Bigard, Paul Barnes et Willie Humphrey.

Tout au long des années 90, Michael White a enregistré une variété de disques avec plusieurs maisons de disques, dont le New Year's Eve Live de 1992 au Village Vangaurd (Antilles). L'année 2000 a marqué le début de sa relation avec le label basé à la Nouvelle-Orléans, Basin Street Records, qui a sorti la majorité de son travail solo le plus récent, notamment A Song for George Lewis (2000), Jazz from the Soul of New Orleans (2002 ), Dancing in the Sky (2004), le Blue Crescent réfléchissant post-ouragan Katrina (2008) et les deux parties Adventures in New Orleans Jazz, Parts 1 & 2 (2011, 2012).

Agé de 66 ans,il enseigne actuellement la musique afro-américaine à l'université Xavier et continue à jouer depuis maintenant plus de 40 ans.

J'aime beaucoup la clarinette dans le jazz et notamment celle de Michael White.

Mes morceaux préférés sont Canal street blues, St James Infirmary, mais surtout give it up que je trouve vraiment superbe. Vous pouvez aussi écouter ce petit concert.


Publié par alain le lun. 22 mars 2021

Augustin des Loustics du Pic présente Nina Simone ; une musicienne engagée

 

Eunice Waymon naît le 21 février 1933 au sein d'une famille protestante très pratiquante. Surdouée du piano, elle commence son apprentissage à l'âge de trois ans avec des titres gospel. Tout aussi tôt, elle est confrontée à la ségrégation raciale aux Etats-Unis, et ambitionne de changer la donne pour la population afro-américaine. Elle décide de tout mettre en œuvre pour devenir la première concertiste classique noire aux USA. Et le refus essuyé au concours d'entrée de l'institut de musique Curtis, attribué par Nina Simone à sa couleur de peau, ne fait que renforcer sa détermination.

Alternant les leçons de piano et les petits concerts dans des bars, elle perfectionne son art et se fait petit à petit connaître à New York. Une de ses reprises, "I Love You, Porgy", devient son morceau signature. Son enregistrement de son premier album, "Little Girl Blue" (1958), la fait connaître du grand public. Par la suite, c'est surtout par des albums live qu'elle se distingue, de 1959 à 1967.

Mais Nina Simone, outre une forte indépendance à l'égard de sa maison de disque, est aussi une artiste très engagée. Elle participe activement durant les années 1960 à la lutte pour les droits civiques, ce qui se ressent fortement dans les chansons qu'elle choisit d'interpréter en concert. Elle prend de la distance avec les USA en 1970, et va alors fréquemment déménager. Barbade, Libéria, Suisse : Nina Simone déménage sans cesse, mais finit par s'installer en France en 1992. Elle continue toutefois à se produire régulièrement dans des salles intimistes, jusqu'à son décès dans le sud de la France, des suites d'une longue maladie.

J’ai choisi le morceau Love Me or Leave Me car il illustre dans une même chanson, son talent de pianiste et de chanteuse.

Publié par alain le lun. 15 mars 2021

Alex des loustics du pic et des ateliers Melao et Nola, présente Roy Hargrove


Roy Hargrove, est un trompettiste américain né en 1969, et mort récemment, en 2018.

Il est considéré par beaucoup comme un des derniers génies de cet instrument.

Roy Hargrove commence sa carrière après que Wynton Marsalis l’ait repéré dans son université, lui permettant un premier voyage et tournée en Europe aux côtés de Franck Morgan saxophoniste, alors qu’il est seulement âgé de 18 ans.

En 1988-1989, il est étudiant au Berklee College of Music mais c’est en dehors de l’école que se fait l’essentiel de sa formation, à New York, auprès de musiciens auprès desquels il absorbe énormément de savoir, suivant la tradition orale du jazz.

Bien que ce soit son style principal, il y mêle divers autres. L’invitation par Chucho Valdés à la Havane mène à un groupe : « Crisol », et deux disques.

Quelques années plus tard, il forme le groupe RH Factor, dont le répertoire emprunte au R’n’B, au funk et au hip-hop et dont les albums, qui bénéficient d’une production de type pop, dans lesquels il joue également des claviers et s’essaye à chanter, accueillent bon nombre de stars et l’érigent en prince du groove.

Comme s’il craignait que ce nouveau statut n’éclipse ses talents de trompettiste de jazz, il publie en 2006 simultanément deux disques, l’un avec le RH Factor, l’autre avec son quintette qui accueille le tromboniste Slide Hampton en invité et réaffirme son ancrage dans la « tradition ».

 

Pour une idée de ce qu’était ce trompettiste, je conseille sa version de September in the rain, dans l’album Approaching Standards, mais aussi Strasbourg Saint-Denis, même s’il y a plus de chances d’avoir déjà entendu ce morceau, dans l’album Earfood, aux côtés de Bring it home to me, à écouter aussi !

 

Strasbourg St Denis

https://www.youtube.com/watch?v=XM83V4BD1Bw

https://www.youtube.com/watch?v=1joV_e-OWvc

September in the rain

https://www.youtube.com/watch?v=NN4P8-bkyZ4

Publié par alain le mer. 03 mars 2021